lundi 21 mars 2011

Scrutins des 20 et 27 mars.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,


Au lendemain de ce premier tour des élections cantonales, nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui nous ont marqué leur confiance, que cela soit lors de nos rencontres pendant la campagne ou à l’occasion du vote.

Nous étions nombreux (trop diront certains) à vous proposer un projet pour notre canton. Et parmi les diversités de candidatures, un parti sort nettement du lot.
Compte tenu de l’absence de programme lié au Conseil Général, nous devons trouver l’explication de ce choix ailleurs.

Si les résultats officiels d’hier soir ont surpris tant ils étaient différents de ce dont notre canton a l’habitude,  depuis quelques semaines maintenant, les sondages d’opinion annonçaient la tendance : abstention massive et montée de l’extrême droite.
Preuve, une nouvelle fois si cela était nécessaire, que nos communes ne vivent pas en vase clos et que les préoccupations des Français sont ni plus ni moins celles des habitants de notre canton.

Alors, faut-il y voir ce simple constat comme réponse ? Non, bien sûr. Nous devons tous prendre notre part dans ce résultat. Il ne s’agit pas de se défausser en rejetant la responsabilité sur des actions ou non actions nationales. Il est clair qu’à travers ce résultat, ce n’est pas le choix d’une voie de programme pour le Conseil Général qui s’est exprimé mais l’expression de préoccupations du quotidien, de l’environnement immédiat des uns et des autres.

Un autre raccourci facile serait de se dire que c’est la « faute » de l’abstention, et qu’avec plus de participation le résultat aurait été différent… rien de moins sûr.
Et si le fait de ne pas voter marquait aussi la volonté du laisser faire ? La montée de l’extrême droite était clairement et suffisamment annoncée pour que ceux qui voulaient l’empêcher se déplacent.
En d’autres termes, ne pas voter peut être interprété, dans une certaine proportion, comme vouloir cautionner le résultat sans y prendre directement part…

Et maintenant ? Certains préconisent de « faire barrage » pour le second tour, parlent d’une nécessité d’un « pacte républicain »…. et après ?
Ce n’est pas une solution pour répondre aux causes, car là est le réel enjeu et la responsabilité des élus locaux que nous sommes, toutes couleurs politiques confondues : répondre au quotidien aux préoccupations du quotidien.
Si notre candidature pour ces élections et nos actions et propositions habituelles s’inscrivent dans cette dynamique, la réalité doit être prise en compte par chacun.

Nous devons donc tous agir pour que les craintes exprimées trouvent des réponses dans les semaines, les  mois et les années à venir.
En attendant, chacun doit voter dimanche 27 pour manifester clairement son choix. Nul n’est propriétaire des voix et parce que nous ne pouvons nous abstenir face à des points de vue si opposés aux nôtres, nous ne pouvons que vous faire part de notre choix : celui de voter Gérard Funes.
Il ne s’agit pas d’un blanc seing. Nos échanges continueront d’être constructifs et critiques, dans l’intérêt des habitants de notre canton, de vos intérêts.

Bien à vous,

jeudi 3 mars 2011

Budget :

 Aujourd’hui les collectivités locales, qui assurent déjà 73% de l’investissement public, ne cessent de prendre en charge, de nouvelles missions que l’Etat ne veut ou ne peut plus assumer. Plus que jamais elles sont la clé de voûte de notre architecture administrative.

Malgré tout, compte tenu de l’état des finances publiques, tant l’État que les collectivités locales doivent être soumis au principe de sobriété, de lutte contre les gaspillages et de baisse des frais généraux. De même, une réflexion doit être menée pour réduire les doublons administratifs existants entre les services décentralisés et les services déconcentrés.

Réseau Internet.

La construction et l'accès à un réseau ouvert et à très haut débit est un vecteur du droit d'expression, d'accès à la culture, à de nombreux services publics et privés, au travail à distance, à l'aide au maintien à domicile, d'émancipation pour les personnes handicapées et au regain des activités locales. Certaines communautés d’Agglomération sont en réflexion sur la question. Le Conseil Général doit savoir accompagner, et investir de manière coordonnée dans le déploiement de cet outil majeur d'aménagement sur le département.

Culture :

Une société ouverte au monde et désireuse de relever les défis de l’avenir doit s’appuyer sur la culture et la création. La transmission de la culture et la découverte des arts sont indispensables au développement de chacun. Or, notre pays, comme notre département,  connaît une véritable fracture culturelle.

Nous souhaitons donc :

Rendre accessibles au plus grand nombre le patrimoine artistique et intellectuel, ainsi que la création contemporaine, demeure pertinent.

Tissu associatif :

Aujourd’hui, on estime à 1 million le nombre d’associations en activité en France et, chaque année, 70 000 associations nouvelles se créent. C’est ainsi que notre pays compte actuellement plus de 10 millions de bénévoles et que 20 millions de personnes âgées de plus de 14 ans sont membres d’une association. Par ailleurs, si les associations vivent essentiellement grâce aux bénévoles, elles font également, appelle à d’1,6 million de salariés.

Notre département ne fait, heureusement, pas exception. Mais pour pouvoir assurer leur pérennité, les bonnes volontés ne suffisent souvent pas. Comme toutes structures elles ont besoin de financements. Or, Le financement des associations dépend beaucoup des subventions

Nous souhaitons donc :

Pour les associations, une visibilité de leur avenir et pour cela la généralisation de conventions pluriannuelles, évaluées et glissantes.

Environnement :

Si les problématiques liées à l’eau ou aux déchets sont souvent les premiers thèmes qui viennent à l’esprit lorsque l’on parle d’environnement, nous devons également tenir compte d’autres paramètres environnementaux comme le bruit ou la qualité de l’air.
L’environnement est donc un enjeu majeur pour les années à venir. Il s’inscrit à part entière dans la notion de développement durable. Nous saluons donc l’élaboration, par le Conseil Général, d’un Agenda 21 par lequel nous concilierons l’efficacité économique, le progrès social avec la de notre environnement.


Nous souhaitons donc :

Conditionner l’accès aux marchés publics à des critères sociaux et environnementaux.

Inciter à la réhabilitation du patrimoine bâti par une modulation des taxes foncières en fonction des performances énergétiques des bâtiments.

Education :

L’orientation vers la voie professionnelle est  trop souvent une orientation par l’échec alors qu’elle a à son actif des pédagogies et des modes d’organisation originaux et réussit là où les autres niveaux d’enseignement, en amont, ont échoué. Cet enseignement qui scolarise plus de 43% d’une classe d’âge doit être soutenu et valorisé.

Handicap


Il est impossible de résumer en quelques lignes la question du handicap.
En effet, il existe plusieurs formes de handicap, il n’est pas nécessairement permanent, pas nécessairement visible et ses origines sont très diverses.

La loi du 11 février 2005 (pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées), le caractérise ainsi :
Toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Nous souhaitons :
Que les Maisons départementales des personnes handicapées aient leurs moyens renforcés et leur pérennité mieux assurée.

Diffuser les bonnes pratiques en matière d’emploi pour développer l’accès à l’emploi de personnes handicapées.

Dépendance

Nous avons la chance de vivre de plus en plus vieux. Mais nous ne sommes pas toujours dans la meilleure santé possible. Notre canton compte 8% de plus de 75 ans, soit plus de 2800 personnes. Ce vieillissement de la population doit être pris en compte dès aujourd’hui.
La prise en charge des personnes dépendantes ne passe pas uniquement par la construction de maisons de retraite. Le placement dans ces structures étant souvent coûteux pour les familles et la collectivité.

Nous souhaitons donc :

Favoriser le maintien à domicile et la coordination des actions médicales et sociales.

Démographie Médicale du canton.

Le nombre de médecins sur le canton va diminuer dans les prochaines années du fait des départs en retraite et du manque de remplaçants. Il est donc nécessaire de mettre en place des mesures  afin de préserver l'accès à la santé sur notre canton. A ce jour, notre canton dispose de 24 médecins généralistes soit 6,8 pour 10000 habitants et 14 ont plus de 55 ans.
Nous déplorons  l’absence de prise en compte de cette problématique connue depuis de nombreuses années.

Nous souhaitons donc :

Accompagner les professionnels notamment en leur permettant de se regrouper dans des structures multidisciplinaires (création un guichet départemental d’accompagnement à l’installation des professionnels de santé).

Renforcer le lien entre les structures médicales et sociales.

Les collèges

Avec 2 collèges (les Dînes Chiens à Chilly-Mazarin et le collège Michel Vignaud à Morangis), ce sont près de 1 200 collégiens de scolarisés sur notre canton.
Si nous saluons la réalisation de travaux de rénovation lourds et nécessaires sur ces deux établissements, nous déplorons que malgré l’importance des travaux entrepris quelques imperfections, pouvant être lourdes de conséquences, ne soient apparues. En effet, un problème d’extracteur de la cantine n’a été réglé qu’à la suite d’un ultimatum d’un collège annonçant l’impossibilité d’assurer la restauration scolaire et certains accès ne sont pas suffisamment entretenus, ce qui pourrait entraîner des problèmes de sécurité.

Nous souhaitons donc :

Prévenir plutôt que guérir  ce qui permettrait de gagner du temps et de l’argent.

Favoriser la mise en sécurité  en réfléchissant en concertation avec tous les acteurs de la communauté éducative si les travaux envisagés ont un coût trop élevé.
Fournir aux équipes d’administration et de vie scolaire (éloignées sur les différentes zones des collèges) des moyens de communiquer pour améliorer la réactivité en cas d’incident.

N’oublions pas que nos trois communes ne comportent que 2 collèges.
Si les collégiens de Morangis et de Chilly-Mazarin ont leur établissement, les collégiens de Wissous se rendent sur un autre département (ex. : le collège Descartes d’ANTONY, 92). Le Conseiller Général doit savoir faire le lien avec ses homologues du département des Hauts de Seine.

Transports / Voirie

Le département à la charge des dépenses d’entretien et des investissements concernant la voirie départementale et, depuis la loi du 13 août 2004, d’une partie des routes nationales. Il a également à organiser les transports routiers de personnes et des transports scolaires mais uniquement dans le périmètre non urbain. 
Notre canton est traversé par les Départementales D120, D118, D167, soit près de 15 km de réseau routier.
Si nous saluons la volonté du Conseil Général de l’Essonne de prendre sa part dans la progression de  la sécurité routière, nous déplorons certains travaux coûteux  parfois réalisés en dépit du bon sens.

Nous souhaitons donc :

Plus de cohérence lors de la réalisation des infrastructures routière qui représentent des investissements très importants (comme par exemple des terres-plains centraux qui gênent les secours, un rond point qui n'impose pas de limiter sa vitesse car permet d'aller tour droit, ou encore des déplacements d'arrêts de bus sur la chaussée alors que les précédents arrêts étaient en retrait).

Une plus grande présence auprès des autres niveaux des collectivités, pour stimuler, voire accélérer la réalisation coordonnée et cohérente des pistes cyclables sur son réseau routier et celui de ses partenaires.


Nous le savons tous, une des clés se situe dans les transports collectifs. Le département a sa part à jouer en vis-à-vis des intervenants du secteur.

Une volonté réelle d’amener les services de l’Etat autour de la table pour solutionner les bouchons des accès A6/A10 dont nos trois communes pâtissent, sources de perte de temps pour les automobilistes et de nuisances pour les riverains

mardi 1 mars 2011

Un regard objectif, des propositions concrètes :

Nos propositions tiennent compte de deux facteurs essentiels :

-          Le  champ de compétences du département de l’Essonne.
Le département de l’Essonne, comme les autres départements, dispose de compétences définies.
Transports / Voirie : Réseau routier départemental, voire national. Organisation des transports en commun et transports scolaires non urbains.
Action Sociale : Aide aux personnes handicapées. Protection de l’enfance et de la famille. Aide aux personnes âgées. Aide au logement. Insertion sociale et professionnelle.  Revenu de Solidarité Active (remplaçant du RMI).
Collèges : Gestion du personnel technique, Restauration scolaire, construction et entretien.
Secours : Financement du Service Départemental d’Incendie et de Secours (pompiers)
Aide économique aux entreprises
Patrimoine et protection des espaces naturels sensibles

En complément de ces compétences obligatoires, le Conseil Général de l’Essonne intervient dans divers domaines notamment culturels, sportifs, éducatifs, environnementaux, mais aussi dans le cadre du logement social, de l’aménagement du territoire, des transports collectifs, de la jeunesse ou encore du développement durable.


-          Et des spécificités de notre Canton :
Notre canton, nommé canton de Chilly-Mazarin, comporte 3 communes limitrophes : Chilly-Mazarin, Morangis et Wissous.
Nos trois communes ont fait des choix différents en matière d’intercommunalité, c’est pourquoi Chilly-Mazarin et Morangis se sont associées à Europ’Essonne (avec 8 autres communes du département) et Wissous s’est associée à la communauté des Hauts-de-Bièvre (qui comporte 1 autre commune du département de l’Essonne et 6 autres du département des Hauts-de-Seine).
Enfin, chaque commune comporte ses propres caractéristiques liées à son histoire, à sa géographie mais aussi à son environnement (ex. aéroport).

Pour mieux nous connaître :

Qui sommes-nous ?
Nous vivons à Chilly-Mazarin depuis notre plus jeune âge. Nous partageons donc le fait d’avoir grandi et d’avoir été scolarisés sur ce canton. Aujourd’hui, nous y avons nos familles, des amis, et une bonne partie de nos activités (sportives et de loisir).
Nous sommes donc, comme vous, concernés par ce qui s’y passe et  ce qui sera entrepris, demain, dans ce département.  Nous souhaitons donc être acteurs et nous impliquer directement pour influer sur les décisions qui seront prises au sein du Conseil Général au travers de propositions précises.

Pourquoi avons-nous décidé de nous présenter ensemble ?
La première question est la vision que l’on porte au rôle de chacun : est-ce qu’il s’agit juste de se conformer à une exigence règlementaire (le rôle du remplaçant ne devenant réel que dans le cas où le titulaire cesse d’exercer ses fonctions), ou s’agit t-il d’une mission à part entière ?
Dans le premier cas, il suffit de  concilier cette obligation avec un calcul mathématique d’addition de voix potentielles, et là peu importe la réalité du binôme ; il sera juste d’occasion.
Dans le second cas, vous considérez qu’il s’agit d’un tandem, c'est-à-dire que 2 candidats se présentent ensemble parce qu’ils  se connaissent, travaillent et travailleront ensemble demain.
Il n’y aura qu’un élu sur les deux, mais les avis et opinions de l’autre auront toujours leur importance.
En cas de suppléance à effectuer, la transition sera alors immédiate.
C’est dans ce second cas que notre candidature se situe.

Comment et depuis quand nous nous connaissons ?
Cela fait maintenant plus de trois ans que nous nous connaissons réellement. Notre rencontre date des élections municipales de 2008. Depuis nous travaillons, avec l’aide d’anciens colistiers, sur les problématiques communales en relation permanente avec l’environnement qui est celui de chacun de nous, donc les questions liées à notre département.

Notre projet, nos ambitions ?
Nous avons la conviction que parmi les différentes sensibilités républicaines, si l’on va au fond des choses, il peut y avoir plus d’accords que de désaccords.
Quelle que soit la future majorité de cette assemblée, il y aura des femmes et des hommes avec qui nous pourrons parler, avec qui nous pourrons construire. Même si nous n’avons pas les mêmes idées sur tout nous pouvons partager des valeurs. Cette idée de surmonter les clivages, c’est notre identité, et c’est ce qui nous permettra de faire avancer les projets dans l’intérêt des Essonniens et donc des habitants de notre canton.
Aujourd’hui les collectivités locales, qui assurent déjà 73% de l’investissement public, ne cessent de prendre en charge ce que l’État ne veut plus assumer. Plus que jamais elles sont la clé de voûte de notre architecture administrative. Le département de l’Essonne ne fait pas exception. Compte tenu de l’état des finances publiques, tant l’État que les collectivités locales doivent être soumis au principe de sobriété, de lutte contre les gaspillages et de baisse des frais généraux.

Pourquoi vous présentez vous ?

Les 20 et 27 mars prochains auront lieu les élections cantonales.
C’est à cette occasion que vous choisirez votre représentant au sein du Conseil Général de l’Essonne.
C’est aussi la dernière fois que cette élection aura lieu sous cette forme. En 2014, seront  élus les Conseillers Territoriaux, fusion des mandats de Conseillers Généraux (département) et des Conseillers Régionaux (Région Ile de France).
Et pour certains, les jeux semblent déjà faits : entre une majorité Présidentielle qui modifie le score à atteindre pour pouvoir figurer au deuxième tour, voulant du coup décourager les candidatures, et une majorité départementale qui s’est déjà choisi un président pour le Conseil Général, la preuve est faite du mépris du droit de représentation et d’expression de l’ensemble de la population.
Or, nous considérons que chacun doit pouvoir participer au débat public. Chaque proposition peut être écoutée, voire entendue ; tant de sujets importants sont traités par cette assemblée départementale, espace que deux camps entendent se partager.